lundi 24 décembre 2007

Une Vérité qui dérange


Une Vérité qui Dérange
L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vagues de chaleur meurtrières.

Suite de l'article sur HarmonieTerre.info:
http://www.harmonieterre.info/environnement/23-une-verite-qui-derange.html








Site Officiel
Film américain.
Genre : Documentaire
Durée : 1h 38min
Année de production : 2006 .

Réalisé par Davis Guggenheim

Avec AlGore, Charles Berling


jeudi 15 novembre 2007

Homo Toxicus de Carole Poliquin

homo-toxicusAyant subi une analyse de sang, la cinéaste Carole Poliquin découvre que celui-ci est contaminé par diverses substances toxiques. Armée de sa caméra, elle part à la rencontre de scientifiques et de Canadiens victimes, comme elle, de toxicité.

Ce documentaire est une enquête-choc sur les contaminants chimiques qui se retrouvent à notre insu dans notre corps.

Suite de l'article sur HarmonieTerre.info :

http://www.harmonieterre.info/infolettres/27-homo-toxicus-de-carole-poliquin.html

A lire :
«Victime d’un héritage contaminé», l’excellent livre d’Olga Prin
«Cancer: 101 Solutions to a Preventable Epidemic» (en anglais) Par Guy Dauncey, Liz Armstrong, Anne Wordsworth
«Pesticides : Révélations sur un scandale français» Par Fabrice Nicolino, François Veillerette
«Le monde selon Monsanto» Par Marie-Monique Robin
« Le secret des peuples sans cancer», Dr J.P. Willem, ancien assistant du Dr Schweitzer
























dimanche 21 octobre 2007

Guide du recycleur (Québec)

Coïncidant avec la semaine québécoise de réduction des déchets, Polysphère a présenté un kiosque à l’emplacement de l’îlot de recyclage au 6e étage du pavillon Lassonde. L’objectif de ce kiosque était d’informer les gens sur ce qui se recycle et ce qui ne se recycle pas à Poly, ainsi que sur ce qui advient des objets laissés à l’îlot.

Que peut-on déposer dans l’îlot de Lassonde ? En plus du papier, carton, verre, plastique et métal habituel, on peut y déposer les CD, les lunettes, les cartouches d’encre d’imprimantes, les piles et batteries, les téléphones cellulaires (et composantes connexes comme piles et chargeurs) et le matériel informatique. Qu’advient-il de tous ces objets ?

Les CD

Les CD sont des multicouches de matières constituées à 99 % de polycarbonate, un dérivé du pétrole à haute valeur ajoutée qui peut être réutilisé. Leur surface est recouverte d’une couche d’aluminium réfléchissant, elle-même protégée par une pellicule de plastique transparent portant l’étiquette imprimée. Les CD recyclés servent à fabriquer des boîtiers d’imprimantes, d’ordinateurs, d’appareils électroménagers, des composants d’automobiles, etc.

Les lunettes

Les lunettes récupérées ont leur dioptrie évaluée par la Clinique universitaire de la vision de l’UdeM et sont envoyées dans des pays en voie de développement pour réutilisation. Il est conseillé d’emballer les lunettes avant de les déposer pour éviter de risquer de les abîmer.

Les cartouches d’encre d’imprimantes

Les cartouches sont triées par modèle puis vendues en lot au recycleur le plus offrant. Les recycleurs nettoient, changent les pièces défectueuses et refont le plein des cartouches pour ensuite les remettre sur le marché, ce que l’on appelle des cartouches réusinées. Certaines cartouches peuvent être recyclées plusieurs fois dépendamment de la méthode utilisée. Les cartouches d’imprimante laser ou de photocopieur (« toner ») ne sont pas acceptées à l’îlot mais ailleurs dans l’école, soit au B-265.15, au A-629.2 ou au A-455.

Les piles et les batteries

Les batteries (accumulateurs) au plomb sont acheminées à un récupérateur qui se charge de les recycler. Les piles quant à elles sont acheminées dans un point de dépôt municipal (un des Éco-centres de Montréal) puis triées en deux catégories : rechargeables et non rechargeables. Pour les piles rechargeables, le programme « Recycle » de la Société canadienne de recyclage des piles, plus connue sous l’appellation anglaise Rechargeable Battery Recycling Corporation (RBRC), prévoit la récupération par retour à un point de vente affilié ou à un point de dépôt d’une municipalité affiliée. Les piles rechargeables collectées dans le cadre du programme de la RBRC sont envoyées à un centre de consolidation situé à Fort Érié en Ontario, avant d’être acheminées vers les installations de l’International Metals Reclamation (INMETCO) en Pennsylvanie (É-U) pour le recyclage des métaux.

Les piles non rechargeables sont traitées de manière sécuritaire par des entreprises spécialisées dans la stabilisation et le placement dans une cellule d’enfouissement sécurisée et contrôlée, afin d’éviter la contamination de l’environnement. Il existe des procédés de recyclage pour les piles non rechargeables, mais aucune entreprise au Québec ne s’en occupe, alors on ne fait pour le moment que promouvoir leur stabilisation, ce qui représente un moindre mal. La meilleure solution est évidemment d’utiliser des piles rechargeables, qui en plus de servir plusieurs fois, sont recyclables au Québec.

Les téléphones cellulaires et composantes connexes

Environ 60 % des cellulaires recueillis sont remis en état et revendus et les autres seront recyclés. Les piles rechargeables sont également recueillies et revendues ou recyclées. Les fonds récoltés servent à la réinsertion au travail de personnes ayant eu des problèmes d’alcool, de drogue, de médicaments et de jeu. (www.iforum.umontreal.ca/Forum/ArchivesForum/2004-2005/050613/article4822.htm)

Le matériel informatique

Le matériel le plus récent est remis en état par une entreprise d’insertion sociale qui collabore au programme Ordinateurs pour les écoles du Québec. Ces ordinateurs sont distribués à bas prix aux écoles et aux organismes à but non lucratif ou vendus à des entreprises privées et à des individus. Le matériel jugé désuet sera acheminé dans un Éco-centre de Montréal où les composantes empruntent différents chemins de récupération. Vous êtes fortement invités à visiter le site d’Enviropoly (www.polymtl.ca/enviropoly/vivre/recycler.php) qui comporte toute l’information sur les formes de recyclage présentes à Poly.

* * *

Quelques questions posées à Recyc-Québec, organisme gouvernemental qui coordonne des activités visant la mise en valeur des matières résiduelles :

Comment peut-on être certain que ce que l’on dépose dans nos bacs est réellement recyclé ?

Papier, carton, verre, plastique, métal, ... toutes les matières résiduelles que vous mettez à la récupération constituent la matière première de l’industrie du recyclage. Pourquoi seraient-elles jetées alors que l’industrie a besoin d’en avoir encore davantage pour augmenter sa productivité ?

Doit-on enlever les étiquettes sur les boîtes de conserve et les cruchons avant de les déposer dans le bac ?

Non. L’industrie du recyclage a beaucoup évolué. Voici d’autres petits trucs utiles :

* Appelez votre municipalité pour savoir si vous devez déposer séparément le papier du verre, plastique et métal dans votre bac.

* Rincez légèrement les contenants avant de les déposer dans votre bac (question d’hygiène pour vous et pour les travailleurs des centres de tri). * Laissez les broches sur les feuilles, le plastique sur les enveloppes, etc.

* Enlevez les bouchons et déposez-les séparément de leur contenant dans le bac.

* Aplatissez les boîtes de céréales, de mouchoirs et autres boîtes de carton pour les déposer dans votre bac. Vous gagnerez ainsi plus d’espace dans votre bac.

Pour obtenir davantage de renseignements sur la collecte sélective, rendez-vous sur le site internet de Recyc-Québec à l’adresse http://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca.


Source: Polyscope, Hugues Imbeault-Tétreault

vendredi 24 août 2007

Hydrogène et pile à combustible

Une démarche axée sur le développement durable

Comment produit-on l'Hydrogène ?

Près de 80 % de l’H2 produit proviennent du reformage du gaz naturel : ce procédé est le plus répandu car il est relativement facile à mettre en oeuvre à grande échelle et économiquement avantageux. En effet, la molécule de méthane CH4 mélangée à de l’eau et portée à haute température produit de la chaleur, de la vapeur, du CO, du CO2 et de l’H2.

Le monoxyde de carbone (CO) le dioxyde de carbone (CO2) ainsi que l’association d’H2 et de CO sont commercialisés auprès de l’industrie chimique pour la fabrication des polycarbonates et des polyuréthanes (utilisés, par exemple, pour les mousses de garnissage dans l’ameublement et dans l’automobile), ce qui contribue à optimiser l’efficacité industrielle et à minimiser les rejets de CO2. Des procédés d’épuration permettent selon les besoin d’obtenir de l’H2 pur. L’obtention d’H2 par électrolyse de l’eau est une alternative très consommatrice d’énergie électrique, adaptée souvent à la production de petits volumes ou proche de sources hydroélectriques à bas coût.

Principales applications

L’application de loin la plus importante et dont la croissance est la plus rapide, est la désulfuration des carburants automobiles, conformément aux réglementations en vigueur dans de nombreux pays,

L’industrie pétrochimique (plastiques, détergents, peintures) nécessitant de très grandes quantités, l’approvisionnement est réalisée dans ce cas là, par pipeline,

L’électronique, le traitement thermique des métaux, le polissage du verre, la fabrication du verre plat et l’hydrogénation des huiles comestibles font également appel à l’hydrogène qui est cette fois-ci approvisionné compressé ou liquéfié, par camion ou bouteilles, ainsi que par de plus petites usines,

Dans le spatial, l’hydrogène est le vecteur énergétique le plus efficace employé dans la propulsion des fusées et navettes,

L’hydrogène est vecteur d’énergie lorsqu’il alimente une Pile à Combustible qui produit de l’électricité de manière propre et silencieuse (ne rejetant que de l’eau). Cette source d’énergie est appelée à d’importants développements à moyen et long terme.

Le procédé inverse de l'électrolyse

La Pile à Combustible fonctionne selon le procédé inverse de l'électrolyse. Elle restitue de l'eau à partir d'hydrogène et de l'oxygène de l'air en produisant de l'électricité et de la chaleur. A l'inverse, l'électrolyse dissocie l'oxygène et l'hydrogène de l'eau en consommant de l'électricité. Cette réaction non polluante (la pile ne produit que de l'eau) est obtenue dans chacune des cellules de base qui sont associées pour constituer un module d'énergie de la puissance souhaitée : le stack. Cette technologie est aujourd'hui la seule à même d'être Zéro Emission, sans production de CO2.

L'attrait pour les Piles à Combustible est justifié par leurs nombreux avantages :

De hauts rendements énergétiques : le rendement net électrique d'une pile varie entre 30 et 70 %,en comparaison, celui d'un moteur à combustion est en moyenne de 20 %,

De faibles niveaux sonores : seuls certains organes comme le compresseur, le système de ventilation produisent un léger bruit. Les émissions sonores sont très faibles de l'ordre de 40 à 50 dB à 1m, ce qui autorise donc par exemple une utilisation la nuit,

Modularité : la pile est constituée de cellules élémentaires mises en série et en parallèle pour obtenir le couple tension-intensité désiré.

La Technologie Pile à Combustible d'Axane

Autour d'une plate-forme technologique modulaire unique selon les besoins de ses clients, Axane développe sa gamme de Piles à Combustible de type PEM (Proton Exchange Membrane). Cette plate-forme est destinée à des usages multiples et se décline en une gamme de produits diversifiés. Trois sont dores et déjà disponibles : un générateur portable, un générateur stationnaire et un générateur intégrable. Tous les produits fonctionnent à partir d'Hydrogène gazeux standard disponible dans les centres d'approvisionnement Air Liquide ou livrable sur site.

Les systèmes de production d'énergie de type Pile à Combustible alimentés en hydrogène sont des solutions majeures mentionnées dans les programmes de la Commission Européenne.

Non polluante et silencieuse, pouvant se décliner dans une large gamme de puissance, la Pile à Combustible, en particulier de technologie PEM (Proton Exchange Membrane), alimentée en Hydrogène, est le « générateur d'électricité » indispensable pour les transports publics, les applications stationnaires, mobiles ou intégré dans un système, dès lors que le respect des contraintes environnementales devient une priorité.

Source : Air Liquide, Axane