vendredi 21 novembre 2008

Eoliennes offshore, source d‘énergie prometteuse ?

Il se veut le plus grand parc éolien offshore conçu dans une zone aussi éloignée du rivage… Baptisé Princess Amalia, ce parc baigne en pleine Mer du Nord, à 23 kilomètres des côtes néerlandaises. Opérationnel depuis juin dernier, il compte 60 turbines, capables d’approvisionner en électricité 125.000 foyers néerlandais. Une prouesse mise en avant à l’heure où les Européens s’engagent à porter la part des énergies renouvelables à 20% d’ici 12 ans.

L’eurodéputé vert Claude Turmes : “L’Europe est déjà aujourd’hui le leader mondial sur les équipements pour les renouvelables, donc investir dans le renouvelable, c’est créer de l’emploi en Europe, c’est diminuer notre dépendance énergétique. Si l’Europe bouge, les autres vont suivre parce que nous sommes, sur les questions de l’environnement -je dirai même aujourd’hui, après le crash financier- le leader au niveau mondial et donc, n’ayons pas peur d’assurer ce leadership.”

Huit pays européens disposent déjà de parcs éoliens en Mer du Nord et dans la Baltique, le Royaume-Uni et le Danemark étant à la pointe en matière d‘éolien offshore. Grâce à la puissance des vents, le offshore est très productif.

Pour le secrétaire général du Conseil mondial de l‘énergie éolienne, c’est forcément la solution d’avenir : “La Mer du Nord est l’endroit logique, c’est le lieu de naissance de l’industrie éolienne moderne. On y trouve de très bons sites pour le vent et elle est en compétition avec le terrestre, et ses zones densément peuplées. Alors, c’est un bon endroit pour commencer, d’autant plus qu’il y a une forte demande tout autour de la Mer du Nord et que ces sites sont déjà connectés avec les réseaux énergétiques. Un pourcentage croissant d‘électricité peut donc être fourni par l‘éolien offshore.”

“Les jours où il y a beaucoup de vent en Allemagne, on peut fermer les centrales à charbon. C’est bon pour le climat, mais c’est mauvais pour les bénéfices de E-ON et de RWE, et ça, ça explique pourquoi les grands groupes électriques restent très opposés aux énergies renouvelables.”

Mais les installations offshore sont aussi très coûteuses. Il faut investir jusqu‘à 50% de plus que pour les éoliennes terrestres. Pour autant, les capitaux privés ne manquent pas. Même les banques investissent le créneau, sachant que le offshore produit en moyenne 40% d‘énergie en plus que le terrestre.

Source : EuroNews

Pour compléter votre information :
Energies renouvelables - Eolien (Belgique)

Green-Business (Belgique)

L'éolien offshore - Ecosources | Energies renouvelables

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